Un lundi parmi tant d'autres(32)

Publié le par Marie-Pierre

 

  Pour Chrys et Zaza

 

  Un lundi parmi tant d'autres

 

Aujourd'hui, un livre

 

Et j'ai choisi celui-ci :

 

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4ème de couverture

 

 

    "Vous souvenez-vous des Shadoks, ces étranges oiseaux qui passaient leur vie à pomper, pomper, pomper et à inventer des machines toujours plus absurdes? Les shadoks, aujourd'hui, c'est nous, ou plutôt notre agriculture.

    Malgré son coût prohibitif, celle-ci ne respecte ni le pacte social qui la lie aux paysans, ni le pacte environnemental qui la lie aux générations futures, ni même le pacte de santé publique qui la lie à chacun de nous.

    Les ressources d'eau sont gaspillées, polluées. Nous recevons chaque jour dans nos assiettes notre dose de pesticides et autres résidus médicamenteux. L'agriculteur ne s'en sort plus, et il est injustement voué aux gémonies, lui qui n'est que le bouc émissaire d'un système qu'il subit. La confiance est rompue.

Pendant deux ans, Isabelle Saporta a parcouru les campagnes françaises. Dans cette enquête, elle met au jour l'absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cour d'eau pollué aux cancers provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l'antibiorésistance.

    La conclusion semble s'imposer : puisque notre agriculture pose plus de problèmes qu'elle n'en résout, il est urgent de changer de cap et de revenir à davantage de raison.Mais si tout le monde s'accorde sur le constat déchec, aucun responsable politique ne veut prendre le risque de s'attaquer aux fondements de l'agriculture intensive.

    Loin de se contenter de brosser un tableau alarmiste, Isabelle Saporta avance des solutions simples. Pour les trouver, il suffit de savoir écouter ceux qui connaissaient le monde avant son délire productiviste. Ceux qui, aujourd'hui, travaillent d'arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan."

 

 

Mon avis :

 

Par le passé, (qui n'est pas si lointain)les familles possédaient souvent un lopin de terre plus ou moins grand et y cultivaient des légumes de saison pour leur consommation propre; elles avaient parfois aussi  quelques poules pour les oeufs, quelques lapins ou canards...cela, moi, la cinquantenaire que je suis, je l'ai vécu dans mon enfance.

 

Avec l'arrivée des grandes surfaces, la recherche de toujours plus de productivité...et la course après le temps...nos habitudes alimentaires ont bien changé! Nous avons alors fait confiance à l'agriculture intensive et la grande distribution toujours plus avide de profits...

Le pouvons nous encore aujourd'hui tandis que notre santé en dépend ?

 

Une enquête bien menée par Isabelle Saporta, sur le terrain,

pour peut-être nous aider à ouvrir les yeux?!!!


Personnellement, sa lecture m'a conforté

dans les  changements de mes habitudes alimentaires que j'ai commencé à mettre en place.


Publié dans Petit jeu

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M
<br /> Ca fait des semaines que je dois me l' acheter. Pour avoir vu l' auteur sur quelques plateaux télé, je trouve son enquête passionnante.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> J'habite dans une région de grande culture céréalière et je peux t'avouer que c'est vraiment une polution au même titre que les industries et malheurseusement je ne suis pas sure que les<br /> agriculteur on envie de changer quelque chose!Chez nous , on mange bio et on va se servir directement chez le producteur, ce n'est pas plus chère et tellement plus sain!Par contre interdiction de<br /> boire l'eau du robinet pleine de nitrate et au moment de la pulvérisation des champs il faut presque se promener avec un masque, vive la campagne!<br /> Bisous . Tinou<br /> <br /> <br />
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A
<br /> le changement n'est pas très visible quand on constate que malgré plusieurs jours de pluie certains agriculteurs arrosent au canon à eau leurs champs enmême temps que la pluie !! après ça touche<br /> des aides de sécheresse !!<br /> pareil pour les particuliers possédant une fosse septique et qui n'hésitent pas à faire appel à l'agriculteur du coin pour la vider même s'ils sont sous antibiotiques ou sous traitements quelconque<br /> ( y a pas que les bovins ) après c'est répandu sur les champs ça c'est un constat aussi !le profit a toujours été de mise en agriculture :toujours plus grand , plus de profit , plus d'aide, plus de<br /> beaux engins agricoles. enfin tout le monde, depuis des générations, n'a pas de jardin potager. quand aux supermarchés, il va s'en dire que tout n'est pas dit correctement puisque ça ne va pas<br /> directement dans les poches!! ce sont, comme pour les pêcheurs , les intermédiaires qui s'en mettent beaucoup dans les poches . les supermarchés doivent respecter un cahier des charges, un label de<br /> gage de sécurité, avec la provenance , ce sont d'ailleurs les supermarchés qui sont le plus visités par les services vétérinaires pour les contrôles (ils sont solvables an cas d'amende<br /> contrairement au petit commerçant du coin bien.<br /> notre santé dépend de beaucoup de chose, et nous vivons de pplus en plus vieux, car la recherche évolue vite et de nouvelles maladies sont découvertes chaque jour. voilà toujours chercher un<br /> responsable quand la maladie frappe à la porte est humain quand on souffre mais attention il ne faut pas propager des accusations non fondées comme pour la distri. car il faut connaitre le circuit<br /> complet de la marchandise .<br /> <br /> <br />
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V
<br /> A lire...<br /> Bisouxxxxxxxxxxxxxxx du lundi!<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je crois que petit à petit, nous découvrons toutes ces dérives et les habitudes alimentaires commencent à changer, il faudra du temps, mais j'espère que nos petits enfants profiteront de cette<br /> prise de conscience.<br /> Bisous<br /> <br /> <br />
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